Cellule Euthyme

Partie I : Partie "théologique"
A) Présentation.
B) Les notions préliminaires.
C) A quoi sert le noviciat ?

Partie II : Partie "Lescurienne"
A) Les Valeurs de L'Ordre.
B) La Règle de L'Ordre.
C) L'Hagiographie des membres illustres de l'Ordre.
D) Le choix de Voie.
E) La confession.

Partie III : Partie "Enseignement"
Choix d'un thème à travailler.

• IG = In Game. C'est une expression anglaise qui veut dire "dans le jeu". Tout ce qui est IG est ce qui se passe dans le jeu "Royaumes Renaissants" lui-même, par opposition au RP, qui se passe sur son forum.
  
• RP = Role Play. C'est une expression anglaise qui veut dire "jeu de rôle". Lorsque vous jouez aux Royaumes Renaissants, votre personnage devient votre alter-ego médiéval. En d'autres termes, vous vous inventez une autre vie, dans une autre époque (1459), avec un autre caractère et une autre mentalité. Vous pouvez très bien jouer un méchant en étant gentil, un religieux en étant athée, une femme en étant un homme... C'est la différence entre le RP et l'IRL. Dans les RRs, le RP se fait sur le forum.
  
• IRL = In Real Life. C'est une expression anglaise qui veut dire "dans la vie réelle". À vous de bien distinguer le RP et l'IRL, la vie virtuelle de votre personnage et votre vie réelle.
  

Hop!! C'est parti mon kiki! 

 Questions :
   

- Quelle est la question que posa Dieu aux créatures assemblées ?
   - Quelle fut la réponse de la Créature Sans Nom et celle d’Oane ?
   - Qu’est-ce que l'acédie ?
   - Pourquoi Dieu décida-t-il de détruire Oanylone ?
   - Quels sont les sept Princes-démons et les sept Archanges et les vices et vertus qui leur sont associés ?
   - Quel choix Dieu laisse-t-il aux Hommes qui meurent ?
   - Qu’est-ce que la Fin des Temps ?
   - Comment l’éviter ?
   - Quel est le sens de la vie ?
   - Pourquoi Oanylone fut-elle détruite ?
   - La Fin des Temps est-elle inévitable ? Pourquoi ?
   - Les animaux sont-ils les égaux des humains ? Pourquoi ?
   - Une fois morts, les Hommes qui refusent la résurrection sont jugés par Dieu. En quoi consiste le jugement divin ?

- Quelle est la question que posa Dieu aux créatures assemblées ?

Après les avoir réunis, Dieu leur demanda quel sens il avait donné à la vie.

- Quelle fut la réponse de la Créature Sans Nom et celle d’Oane ?

La créature sans nom répondit que la vie n'était qu'une lutte du faible contre le fort dont l'ultime vainqueur mériterait d'être nommé l'enfant de Dieu.
Lorsque Dieu posa la question à Oane qui était resté muait la première fois, celui-ci répondit que le sens de la vie n'était autre que l'amour.

- Qu’est-ce que l'acédie ?

L'acédie est un des sept péchés qui consiste en le détournement de Dieu et du spirituel en général.

- Pourquoi Dieu décida-t-il de détruire Oanylone ?

Dieu détruisit Oanylone car celle-ci s'était rendu coupable d'Acédie et c'était détournée du divin en suivant la Bête. Les hommes avaient besoin d'un signal fort pour les ramener sur le chemin de la vertu.

- Quels sont les sept Princes-démons et les sept Archanges et les vices et vertus qui leur sont associés ?

Les Sept Archanges sont : Michel, saint patron de la Justice, Georges, de l'Amitié, Gabriel, de la Tempérance, Miguaël, du Don de soi,
Galadrielle, de la Conservation, Sylphaël, du Plaisir et Raphaëlle, de la Conviction.

A l'inverse, les sept Prince Démon sont : Belial, le prince de l'Orgueil, Satan, le prince de l'Envie, Léviathan, prince de la Colère, Belzébuth, prince de l'Avarice, Azazel, prince de la Gourmandise, Lucifer, le prince de l'Acédie et Asmodée, prince de la Luxure

- Quel choix Dieu laisse-t-il aux Hommes qui meurent ?

Dieu laisse aux hommes le choix entre le jugement Divin et la résurrection

- Qu’est-ce que la Fin des Temps ?

La Fin des Temps sera le triomphe du péché sur la vertu, lorsque le monde sera dévoré par les éléments que le Très-Haut à créé.

- Comment l’éviter ?

Il est possible d'éviter la Fin des Temps en priant pour le salut des Âmes et en nous efforçant de mener une vie vertueuse. C'est là le rôle de Notre Sainte mère l'Eglise.

- Quel est le sens de la vie ?

Le Divin Créateur a créé la vie pour qu'elle l'aime et qu'il puisse l'aimer en retour.

- Pourquoi Oanylone fut-elle détruite ?

Oanylone fut détruite car elle avait sombré dans l'Acédie et s'était détourné de la vertu et de l'amour de Dieu. Ainsi celui-ci apparu aux pécheurs pour les prévenir que la ville serait détruite sept jours plus tard. Certains choisirent de rester pour combattre le vice et d'autre pour l'encourager.

- La Fin des Temps est-elle inévitable ? Pourquoi ?

Il est possible d'éviter la Fin des Temps car une telle victoire signifiait la victoire de la Bête sans Nom sur la Création. Tant que l'homme gardera la foi en Dieu et en son Eglise alors les forces du péché seront maintenus à l'écart du monde. Toutefois l'inverse n'est pas non plus impossible.

- Les animaux sont-ils les égaux des humains ? Pourquoi ?

Les animaux ne sont pas les égaux des humains car ils ne sont pas capables d'aimer. Ils n'ont pas répondu à la Grande Question ce qui signifie qu'ils n'ont pas été choisi par le Très-Haut comme ses enfants. Dès lors ils ont perdu l'usage de la parole.

- Une fois morts, les Hommes qui refusent la résurrection sont jugés par Dieu. En quoi consiste le jugement divin ?

Lors du jugement divin, tous les actes accomplis par le défaut durant sa vie sont passé en revu afin de déterminer s'il a eu une vie vertueuse et mérite le paradis solaire ou une vie pécheresse qui lui ouvrira les portes de la Lune.

Appel à l’ordre Lescurien
Lettre engagée d’un frère
Le Schisme et la Contre-Réforme

Les temps qui courent sont douloureux pour Notre Sainte Mère l'Eglise. Une fois de plus la communion des fidèles s'est rompue, scindant en deux la plus vieille et la plus sacrée de toutes les institutions. L'anti-roi Eusaias dans sa folie démesurée a proclamé sa propre Eglise hérétique sous le nom d'Eglise Aristotélicienne de France et a fait prendre par les armes plusieurs cathédrales de son royaume pour l'imposer de force à ses sujets. Il ne s'agit pas de la première plaie qui s’ouvre au sein de l’Eglise, quelques années auparavant un premier élan de Réforme était né en Confédération Helvétique et s'était propagé dans le sud-ouest de la France. Certains de nos contemporains feront aisément le lien entre ces dernières et les événements que nous vivons aujourd’hui.

Mais le Schisme n’est pour autant pas la réponse que nous attendons car il est contraire à nos principe, condamné maintes et maintes fois par le livre mais plus encore, c’est d’une division du corps des fidèles qu’il s’agit. Alors, l'humble moine que je suis et qui vit cet épisode impie dans ma Normandie natale ne peut s'empêcher de s’interroger. Comment avons-nous pu en arriver là ? Par quels biais ces maux ont-ils pu s’abattre sur nous, quelle est notre responsabilité et quels sont nos devoirs  face à la gravité de cette situation ?

J'ai longtemps réfléchi avant de vous soumettre ce texte mais, car elle était pas première volonté j'ai finalement fait le choix du risque plutôt que de m'enfermer dans le silence. Ainsi je laisse partiellement de côté la théologie pour vous adressez cette lettre. Puisse-t-elle toucher juste.

Ne sont pas rares ceux qui pensent que notre Eglise est corrompue à son sommet ou qu’elle aurait besoin de se renouveler. Certains cardinaux qui sont là depuis maintes années semblent avoir oublié le sens de leur sacerdoce et se livrent au jeu politique des roys et des grandes maisons auxquels ils appartiennent. On entend qu'ils préfèrent régler leurs comptes dans des joutes verbales parfois peu diplomates, ne laissant ignorer à personne la haine qui les oppose. Sans doute est-ce vrai. En cet instant ma plume est peut être acérée et tranchante mais lorsque les princes de l’Eglise troquent l’habit rouge pour celui du conquérant de gloire, brandissant fièrement la bannière de la croisade tachée du sang de nos frères aristotélicien, que les princes ne s’indignent pas que des brebis égarées asseyent leurs cathédrales sans pour autant pouvoir les y chasser puisqu’ils ne s’y trouvent pas.

Mais ceci mes frère est la réaction de la colère or nous ne devons pas sombrer dans le péché. Si en effet on peut se convaincre que notre Eglise n’est plus un modèle d’exemplarité, les mots aiguisés comme du silex sont aussi vain que les lances. Les pics de la colère ne font que renforcer ce que nous voulons combattre, il nous faut donc chercher plus loin.

On ne peut malheureusement pas nier la raison politique qui pousse certains princes ou certains ambitieux à vouloir proclamer le schisme pour mieux contrôler les affaires spirituelles et ainsi étendre leur pouvoir. Telle était certainement l'ambition de l’anti-roi Eusayas qui s’autoproclamant à la tête de son Eglise, non seulement prenait le contrôle absolu sur ses prélats mais légitimait également sa tyrannie au détriment des trois ordres. Ainsi le prince qui schisme cherche soit à se détacher d’un souverain qui lui est supérieur tel que le Pape ou l’Empereur, soit à donner nature légitime à chacun de ces actes par l’onction divine qui en découle. Il est donc tyran parmi ces pairs.

Le schisme malgré tous les aspects positifs qu’il présente et les bonnes volontés de ceux qui les ébauchent cache une vérité bien plus sombre. Le simple fait de briser la communion des fidèles revient à semer les germes de la haine et va à l’encontre du message divin que nous prêchons. Le Très-Haut n’a pas demandé à ce que les hommes érigent plusieurs Eglises mais il a voulu qu’on répare l’Unique, Une, Universelle et Indivisible lorsque celle-ci était souffrante. Le schisme implique la confrontation directe ou indirecte entre les frères et les sœurs d’une même foi, il est donc anti-aristotélicien.

Idem, il serait très naïf de penser qu’une nouvelle Eglise, parce qu’elle est neuve sera plus innocente et plus pure que la vieille Eglise Aristotélicienne Romaine. Toute Eglise qui se réclame de l’universalité est amenée à devenir grande, toute Eglise qui perdure dans le temps est amenée à devenir vieille. Ainsi toute Eglise neuve ne sort pas du lot des institutions de ce type. Elle connaîtra ses corrompus, elle connaitre sa pesanteur. Les plus intègres connaîtront la désillusion, les plus malhonnêtes se targueront de gloire. En somme, puisqu'il croit pouvoir faire mieux que ce qui est humain, le schisme est orgueilleux.

Ainsi face à ce grand danger qui nous guette, il ne nous est pas possible en tant que frères et sœurs Aristotélicien(nes) mais aussi en tant qu'Esprits exercés de rester dans nos monastères ou dans nos chaumières à regarder l’Eglise que nous aimons s’effondrer pierre par pierre sous le coup des schismes successifs. Il nous est impossible de regarder nos compagnons de route dépités quitter le chemin à l’appel du Sans-Nom.

La Contre-Réforme dont on parle si souvent mais qui n’a pas vraiment corps doit quitter l’habit du mythe pour prendre réellement corps. Il s’agit de porter en terre aristotélicienne le savoir, l’intégrité, la foi qui est la nôtre. Les mauvais clercs doivent être combattus sur leur propre terrain, les bons encouragés à continuer leurs efforts. Il est impératif que nous revenions aux fondements de la foi et que nous réinvestissions les campagnes. Plus qu’une idée la contre-réforme est une ligne qui doit s’appuyer sur une institution et sur des hommes et des femmes prêts à s'y consacrer.

Si j’écris ces mots ce n’est pas pour sermonner les frères et les sœurs car tous ici savons et partageons ces craintes et ces malaises. Notre ordre parce qu’il est érudit, parce qu’il est tolèrent, parce qu’il est humble et parce qu’il est progressiste a malheureusement fourni de nombreux déviants qui étaient pour nous des frères et des sœurs. Ceci qui nous attriste énormément. Dès lors on nous soupçonne, on se méfie de nous.

Frère Peccatore aujourd’hui disparu et à qui je souhaite dédier ces pages était certainement un des évêques les plus dévouer à son diocèse et à ses ouailles parce qu’il avait compris que pour combattre l’acédie et l’hérésie il suffisait de faire ce pourquoi on avait été nommé sans se soucier des luttes intestines de l’Eglise et des corrompus. Serons-nous mettre en avant notre détermination à sauver une Eglise qui s’affaisse ? Aujourd’hui, alors que nous sommes à un tournant de notre existence, plus qu’une dissertation, ceci est un Appel.