[RP] Que diriez vous d'un pique nique ?

A son tour Glory arrive au jardin, qu'elle connaissait déjas, elle s'y étais longuement promener quand elle y faisais sa pastoral. Il faisait toujours aussi bon de s'y perdre.

Bonjour mes dames, comment allez vous?.

elle aussi avait apporté un panier bien garnis. elle commence a le déballé.

Je crois que l'on ne va pas mourir de faim, je vous ai apporté un bon jambon, quelques fruits frais que j'ai cueillis ce matin, et enfin une bonne bouteille de calva.

Puis elle s'assois avec ces amies, et profite un peu du soleil qui commencer a être chaud en cette saison, cela était bien agréable.

Ce fut avec une joie non feinte que le Tribun reçut l’invitation de sa sœur Carmen...
Oui il avait besoin de souffler un peu, de respirer les tendres odeurs que le printemps naissant laissait glisser derrière lui, semblables au parfum distillé par le châle satin recouvrant les épaules discrètes d’une princesse au seuil du bal donné en l'honneur de ses vingt ....printemps.

Sourire reconnaissant à Carmen, salut ensuite de concert, l’ensemble de ses sœurs présentes.

Se dit que l’endroit manque un rien de présence masculine tout de même...Mais se console en songeant que la nature même des femmes est bien plus apparentée à la saison des la naissance des fleurs.

Se demande s’il ne fait pas un peu « tache d’huile » dans ce bucolique tableau, puis d’un haussement d épaule chasse toutes ses pensées afin de ne plus se consacrer qu’à l’instant.

Mes sœurs, je suis au comble de l’aise de pouvoir partager ce rare moment de détente avec vous...je ne pouvais faire moins que d’emmener quelques victuailles afin de participer dignement à notre petite fête champêtre !

Isabelle avait reçu l'invitation de sa belle-soeur... Manger, encore... Bon, elle avait décidé de la jouer fine cette fois-ci, elle avait apporté un panier qu'elle avait du mal à trainer toute seule, mais elle mangerait par-ci par-là pour faire croire à un appétit d'ogresse. Elle se souvint d'avoir du répondre au médecin que son père lui avait fait voir, " Comment ma dame ? Six mois de grossesse et pas même de plaisirs gustatifs ? " Oui, oui, elle savait tout cela pour entendre Aedan le dire, oh, soyons gentils, cinq à six fois par jour, Carmen, généralement deux fois par jour et Duncan, alors lui le pire ! Maintenant, il avait inventé une nouvelle forme de torture, c'est-à-dire qu'il lui envoyait systématiquement un courrier le matin, non pas une diatribe, non, c'eut été trop demander, un simple billet sur lequel était écrit :

" Tu Manges Sinon Je Te Gave Comme Une Oie "

Agréable, avez-vous dit ?
Ayant revêtu une robe d'après-midi, fluide et coulant sur son corps assez habilement pour masquer une grossesse qui n'en finissait pas et que la jeune femme savourait à chaque instant, elle vint à l'endroit que lui avait indiqué Carmen dans son billet.

Bonjour à vous tous, frères et soeurs ! Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me nomme...

Là, elle marqua un temps d'arrêt, peu désireuse de reprononcer les mots que Clovis ne se lassait pas de répéter dès qu'il voyait quelqu'un, jadis.

Je m'appelle Isabelle Lupin Campbell. Ravie de vous rencontrer ! Je vous apporte de petites choses, dit-elle en portant son panier à bout de forces. Dans ces instants, elle regrettait de ne pas avoir Aedan à ses côtés. Alors, cela, ce sont des sablés de Bayeux que je n'ai pas fait, mais c'est un excellent ami à moi qui les a fait pour moi donc je vous assure qu'ils sont délicieux, ensuite, je ne savais guère combien nous étions, alors, j'ai fait trois tartes aux fraises.

Merci Papa, pensa-t-elle. Quelle idée de lui envoyer des fraises aussi ! Cela l'empêchait de dormir tant Aedan s'en régalait la nuit.
Isabelle continua son inspection du regard, se rendant compte qu'elle avait oublié le calva, le chouchen et le whiskey d'Irlande qu'elle avait volé à son époux. A moins qu'il ne s'en soit aperçu... Oui, cette probabilité était plus... Elle soupira et vint serrer sa soeur chérie dans ses bras.

Carmen avait clos les yeux, la tête basculée en arrière, elle appréciait la caresse des rayons du soleil qui venait caresser sa peau. Ses mains crochetaient le petit muret afin de ne pas basculer en arrière.. Autrement dit dans la fontaine.
Une voix la sort de sa demi-sieste, elle ouvre un oeil puis l'autre, éblouie par la lumière, elle se concentre sur la voix pour savoir a qui appartient cette voix douce et jeune ? Maywenn bien sur ! Elle sourit, les yeux plissés.

Je vais bien, mais point de Dame Carmen, je n'ai que deux printemps de plus que vous, vous pouvez m'appeler Carmen ou Damoiselle Carmen, ou encore Soeur Carmen. Comment allez vous ?
C'est mon endroit préféré en effet, je vous fais une faveur en effet, je ne partage pas mes petits coins de paradis d'habitude. Mais il fait beau et tout est permis !

Carmen quitte son petit muret, et se dirige vers les couvertures, entraînant Maywenn avec elle.

Que de bonnes choses vous avez rapporté là, si tout le monde fais comme vous, nous allons rester là plusieurs jours.

Le jeune médecin rit doucement,

Des biscuits à la lavande ? Est ce un complément pour votre prescription a mon égard ? Si oui, je peux en abuser alors ?

Carmen a une pensée pour son fiancé, qui ne met jamais ses deux pieds dans une cuisine. Elle espère un jour le réconcilier avec ce lieu... Un jour..

Glory les rejoint, une jeune femme qu'elle n'a pas beaucoup vu, a regret, Valmeu lui en avait dit beaucoup de bien, c'est donc naturellement qu'elle la salua.

Bonjour Glory, bien et vous ?

La jeune femme vide son panier, encore de quoi faire saliver la brune, Hmm vous nous gâtez, Oh du Calvados ! Maywenn, vous connaissez surement.
Carmen plisse sa houppelande, un peu maladroitement et s'agenouille pour juger de la couleur de l'alcool, "Ambré comme il le faut" aurait crié son parrain s'il avait été là.

Une apparition d'argile vint les rejoindre, Pelipa dont elle avait apprécié l'essai de son noviciat qui portait justement sur la nature.

Bonjour Pelipa, je suis ravie de te revoir, elle lui sourit, ce pique nique m'a fait pensé a ton entré dans l'ordre, elle l'invite a s'asseoir dans un sourire.

Valmeu les rejoint a son tour, il a l'air soucieux, elle se lève et le salue chaleureusement comme elle le fait avec la plupart des Amis.

Mon ami, te voilà bien entouré n'est ce pas ? Cela ne sera que de courte durée, mon fiancé ne saurai tarder. Tu te sentiras un peu plus a ton aise.

Elle s'écarte apercevant une silhouette qu'elle reconnait,

Voilà la plus belle ! Pardonnez moi,

Carmen court à la rencontre de sa belle soeur, l’étreignant en riant, elle l'embrasse sur le front et la débarrasse immédiatement de son panier.

Il est beaucoup trop lourd pour toi, dans ton état, tu n'es pas sérieuse, tu n'as pas attendu Aedan toi... Une petite faim ?

Carmen s'amuse, elle la taquine largement, elle sait que sa pauvre belle soeur n'a plus faim, elle mange pour manger, voilà tout !
Elle l'accompagne aux autres. Pendant qu'elle se présente Carmen sort les mets du panier et les dispose sur les nappes. Son attention se porte particulièrement sur la tarte aux fraises... C'est la seule tentation que se permet la jeune femme... La gourmandise !

Enguerrand de la Mirandole reçut l'invitation de Carmen à venir petit-déjeuner aux jardins floral. Le mot glissé sous le chien de sa porte eut l'audace d'interpellé sa curiosité. A première vue, on ne le connaissait pas plus que ça chez les Lescuriens ; ce qui serait en soit une excellente nouvelle. Il pourrait profiter d'être un inconnu et de cette manière nouer plus facilement le contact. Même si cela était une affaire simple à ses heures courantes, le borgne transportait avec lui tout un bagage de rumeurs - tantôt vérifiées tantôt fausses - et de crimes auxquels il ne répondait jamais. Ainsi, décidé à profiter de cet évènement printanier, le jeune dandy traversa le cloitre pour rejoindre la fontaine aussitôt du lendemain.

« - Salutations, dit le jeune homme après avoir retiré son chapeau plume, je suis Enguerrand, un séminariste. » A l'aide de sa canne il inclina humblement son buste en avant pour se présenter au groupe.

Carmen était ravie de la tournure de ce pique nique, elle se cachait bien de dire qu'il cachait un au revoir, seuls ses élèves avaient été mis au courant de son départ... Elle ne pourrait assurer les cours en personne tout en étant mobilisée pour l'armée. Valmeu aurait pu comprendre mais elle ne voulait pas l'inquiéter, elle cachait à merveille son angoisse en grignotant quelques sablés et autres gourmandises, telles que les fraises, qu'elle affectionne tout particulièrement.

Elle rit à la boutade de sa belle soeur qui a depuis qu'elle la connait un appétit d'oiseau.

En parlant d'oiseau, voilà qu'un homme se découvre de son chapeau a plume, amusée elle lui sourit et se présente amicalement.

Bonjour Enguerrand, enchantée, je suis Carmen, j'ai essayé d'inviter tous les séminaristes, j'espère que vous apprécierai ce pique nique.

Elle observa l'homme mutilé, par les combats certainement, son nom de lui parlait que peu...

Une jeune femme la sortie de ses rêveries, elle lui sourit aimablement, une inconnue encore...

Bonjour, elle s'approche d'elle pour la détailler un peu plus, a ses habits, elle devine de quel séminaire elle vient, à moins qu'elle ne soit là pour faire son noviciat ? Hmm la brune est curieuse.

Je me présente, Carmen, professeur du séminaire médical, et vous ?

Isabelle avait pris une décision la veille et cela l'avait revigorée. De toute façon, il ne pouvait en être autrement car elle ne pouvait décemment pas terminer ses jours avec une bande de fous dans un village que déjà, elle ne pouvait souffrir. Alors, son baluchon, enfin, ses malles, toutes précautions prises pour faire voyager son cher Daibhidh dans les meilleures conditions, la jeune femme avait repris la route. A l'idée de les retrouver, elle se sentait déjà mieux, mille fois mieux.

Elle laissa Carmen vaquer à ses occupations car elle savait que celle-ci, au sein du Couvent n'avait jamais une minute à elle et attendit sagement, se présentant avec sa grâce coutumière à chacun des nouveaux arrivants.

Bonjour à vous, dit-elle gentimment, je m'appelle Isabelle et je suis enchantée de faire votre connaissance. Ajoutant pour ceux qui venaient d'arriver : Nous vous souhaitons la bienvenue au Couvent Lescurien.

Se penchant un peu, elle considéra d'un oeil critique les victuailles et fit un petit geste pour signifier que chacun était libre de se servir.