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Message par Ellyrius Dim 10 Mai 2020 - 12:49


par Olcovidius - 123




Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux Hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN


Dernière édition par Ellyrius le Mar 19 Mai 2020 - 13:54, édité 2 fois
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Message par Ellyrius Dim 10 Mai 2020 - 12:58


par Son Éminence Aaron de Nagan – date inconnue




Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,

Dieu est tout puissant, car sans lui rien ne peut exister. Dieu est la source de toute chose, de la matière comme du vide, si bien qu’avant la création du monde, il n’existait même pas de vide, car même le vide est quelque chose. On appelait alors cet état sans existence «le Néant», où seul Dieu était.

Le temps, le mouvement, l’existence et le savoir sont issu de Dieu Lui-même. Il est la source de toutes choses. Il est omnipotent, car il suffit à Dieu de penser pour que le monde se fit, Il est omniscient, car Il est la source même du savoir et de l’existence, Il est omniprésent, car tout est issu de Lui et tout est en Lui.

Enfin, le Très-Haut, par son statut de divin, de source de la Création, est infini et éternel. Par Lui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Il est l'Alpha et l'Omega, ce qui signifie «le premier et le dernier».

Créateur du Ciel et de la Terre,

Cette phrase est à la dimension de l’homme. Par cette réplique, l’on tente d’englober l’ensemble de la Création, car de notre condition, le ciel et la terre sont partout. En affirmant que le Très-Haut créa le ciel et la terre, où que nous positionnons notre regard, de l’Orient à l’Occident, du Septentrion au Midi, nous ne faisons que contempler l’œuvre de Dieu, et uniquement celle-ci.

Par le ciel et la terre, on réunit donc l’ensemble de la création visible par l’homme, car la réplique suivante définira ce qui lui est invisible. Cependant, le ciel et la terre ne se résument pas aux arbres, à l’humus, aux nuages ou à la pluie, ils s’étendent aussi à l’homme, à l’ensemble des créatures vivantes, mais également aux sentiment, aux émotions, à tous ce que l’homme peut vivre ou ressentir et par qui ces sentiments existent.

Des Enfers et du Paradis,

Comme tout est issu de Dieu, le Tout-Puissant est également à l’origine des Enfers et du Paradis. C’est le monde invisible, par opposition au monde visible qu’est le ciel et la terre, comme nous venons de le démontrer. Le Livre des Vertus est une source appréciable pour connaître ces lieux, notamment dans sa troisième partie qui à pour titre «L’Éclipse» et où un jeune homme fait un songe durant lequel il visitera à la fois les Enfers sélénites et le Paradis solaire.

Car bien que nous évoquions de temps à autre que nos morts aillent au ciel, c’est en fait sur le Soleil qu’ils se rendent, terre d’accueil des enfants défunts du Très-Haut, terre de la Cité Céleste. C’est là, derrière l’image que nous avons des grilles du Paradis qu'Aristote et Christos, entourés des archanges et d’anges, attendent ceux qui auront réussi à vivre une vie exemplaire, vertueuse, aristotélicienne… À l’inverse, le sol lunaire attendra les hérétiques, les incroyants et les infidèles qui n’auront pas cru en l’existence de l’Éternel.

Sur la Lune règne les sept démons qui caractérisent les sept péchés capitaux, par opposition aux sept archanges qui symbolisent les sept vertus fondamentales de l’Aristotélisme et qui, eux, vivent auprès du Créateur.

Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Le chapitre de L’Éclipse du Livre des Vertus est un texte important pour connaître ce qui nous attend dans l’au-delà. Sypous, personnage principal de cette partie, nous relate sa confrontation avec le Tout-Puissant durant son songe, où il Lui dit : «J’ai compris le sens du Salut. Lorsqu’un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ta divine parole, transmise par le prophète Aristote et par Christos, le messie, Tu lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis, au sein du soleil. S'il se détourne de la vertu, refusant d’écouter Ta divine parole, qu’il s’abandonne aux plaisirs terrestres, à l’égoïsme, à la tentation, à de fausses divinités, Ton infinie sagesse t’amène à l’envoyer en Enfer, sur la lune, pour y être puni pour l’éternité. Tu nous aimes, mais c’est également à nous de T’aimer».

Ce passage résume les deux possibilités qui s’offriront à nous lorsque nous serons face à Dieu le jour de notre mort. Nous nous soumettrons alors à son jugement. Cependant, le Très-Haut nous laisse une chance, un choix, une dernière possibilité de nous racheter, si nous venions à Le rejoindre plus vite que nous l’aurions pensé.

En effet, dans son infinie mansuétude, Dieu nous permet de revenir à la vie si arrivé devant Lui, nous ne nous estimions pas assez vertueux pour mériter le Paradis, qu’au vu de notre vie la sentence pourrait bien être la damnation éternelle à l’Enfer lunaire. Choisir de revenir à la vie, c’est vouloir changer de mode d’existence et se tourner désormais vers l’Aristotélisme et ses valeurs, car le deuxième jugement pourrait bien être sans appel…

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,


Aristote le sage, serviteur du Très-Haut, à qui le verbe divin a été révélé et qui annonça la venue du Salut et de la lumière.

Depuis Oane, premier être humain à comprendre Dieu et à conduire la communauté originelle du Tout-Puissant, les Hommes s’étaient peu à peu détourner de Dieu pour finalement oublier  jusqu’à Son existence. C’est alors qu’Il décida de poser la première pierre d’un édifice qui allait devenir sans doute la deuxième plus belle œuvre de Sa création : l’Église.

Aristote fut éclairé par la lumière divine, sa raison et ses enseignements allaient ouvrir le monde sur une nouvelle ère, celle du retour de la communauté des hommes dans le sillage de l’Amour infini du Très-Haut. Il était la première partie du binôme fondateur de l’Institution de Dieu et il annonçait déjà celui qui le complèterait : Christos.

Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Trois logions, symboles du message de Christos qui sont certaines de ses paroles révélatrices mises par écrit, servirons à nous expliquer, ou en tous cas nous aiderons comprendre ce passage du Credo.

Dans le logion III, Christos disait : «Mes amis, l'âme est composée de deux parties : la compréhension et le savoir. Aristote est venu vous apporter la compréhension, moi je suis venu vous apporter le savoir. Entre Aristote et moi se tient toute la différence qui existe entre convaincre et persuader». Cette phrase, peut être compliquée, doit être associée à deux autres logions afin d’être éclairée. Il s’agit des logions IV et V dans lesquels Christos affirme : «La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison» et «La raison et le mysticisme permettent tous deux de comprendre Dieu, chacun d'eux se retrouvant dans chacun de nous. À vous de trouver votre chemin vers le Très-Haut en vous inspirant de la raison d'Aristote et de mon mysticisme.»

Nous sommes donc face à plusieurs éléments de nous-même, de notre âme et de notre esprit : la foi, la raison, la compréhension, le savoir et le mysticisme. Aristote touche plus particulièrement notre esprit, car Dieu se révèle tout d'abord dans sa doctrine lumineuse et ses enseignements, doctrine qui annonçait de manière prophétique l'enseignement de la Lumière d’une façon tout autre mais non moins complémentaire par le prophète Christos.

Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité, comme l’exprime le logion que nous venons de citer : «La foi apporte la vérité, mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison»... Une même réalité qui forme un ensemble éclairé par les prophéties divines transmises aux hommes par l’intermédiaire d’Aristote et Christos. La vérité de la Raison et la compréhension furent l’œuvre du philosophe grec; elles furent le premier élément de cet universel sentiment que l’homme a retrouvé depuis la chute du paganisme : la Foi et la conscience de l’existence d’un seul et unique dieu : le Très-Haut.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.


Christos est messie, guide et miroir de la divinité.

Devant le spectacle impie qu’offrait l’humanité, Dieu décida, dans son infinie bonté et sagesse, qu’il était temps pour les hommes de voir arriver celui qui fut annoncé par Aristote, pour apporter le divin enseignement, incarnant par la même l’amitié vertueuse et le philanthropisme.

Christos aura la volonté d’aller enseigner à toutes les nations, de compléter l’ouvrage entamé par son illustre prédécesseur dans l’optique de l’établissement d’une Institution forte, morale et vertueuse, au service du Créateur duquel Il avait reçu la vérité divine.

Il affrontera sans relâche les tentatives perverses de la bête sans nom, il luttera par la foi, la sagesse et la non-violence contre ceux qui l’empêcheront de délivrer son message. Il finira enfin par s’offrir à l’humanité afin de montrer à Dieu que l’homme peut atteindre l’amitié parfaite vertueuse et unitive jusqu'à se sacrifier pour les autres sans rien attendre en retour.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

Christos est, comme nous l’avons expliqué précédemment, le message complémentaire du Très-Haut et indispensable à la compréhension de la foi aristotélicienne. Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété. L'équilibre prophétique divin trouve là son fondement.

L'étude de la philosophie et de la théologie doit être développée dans cet esprit d'union, et les théologiens seront conscients que de la beauté et de la pureté de leur doctrine découlera l'image que les fidèles se feront de la beauté même de Dieu. Ainsi les Livres Saints de la Révélation de Christos et ceux de la Révélation du Logos écrits par Aristote devront être lus de concert et se complètent mutuellement.

Voilà pourquoi Christos nous indique le chemin du Paradis. Par sa doctrine, sa foi et son message, il complète son prédécesseur dans une indispensable explication du mysticisme et de la foi. Il faut trouver le juste milieu entre les vertus et les péchés, entre les vertus elles-mêmes et entre la foi, car il ne suffit pas d’être vertueux pour être Aristotélicien, il faut aussi croire, il faut avoir la foi, il faut être persuadé par le message de Christos. C’est en cela que sa vie exemplaire est essentielle et c’est par ce qu’elle est exemplaire, que celle-ci nous mène tout droit au Paradis solaire.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.


«Lui, aimant jusqu'à la fin, Homme parfait pur de tout péché accepta ce sort avec humilité, afin de réparer par son sacrifice volontaire les péchés de tous les Hommes passés, présents et futurs et pour établir à jamais l'amitié entre les Hommes et avec Dieu.»

Christos fut condamné à la croix, comme plus tard beaucoup des premiers Aristotéliciens. Mais ce qu’il y a d’admirable dans ce fait, c’est que Christos s’est offert lui-même à l’humanité pour réparer les fautes qu’elle avait commise au cour des siècles, fautes qui l’avait amené à renier l’existence de Dieu. Par son sacrifice, Christos apporte le salut et prouve à Dieu que l’on peut offrir, jusqu’à son propre corps, sa propre vie, sans rien attendre en retour et pour le bénéfice des autres.

La volonté de Christos en se donnant aux hommes est que ceux-ci adhèrent à l’Église de Dieu, croient et fondent leurs existences sur les principes aristotéliciens, la foi, les enseignements prophétiques de la raison et du mysticisme, et enfin, qu’ils imitent sa propre vie pour le salut de leurs âmes et la plus grande gloire du Royaume de Dieu.

Pour que jamais nous n’oubliions, Christos institua le sacrement de l’amitié que nous répétons à chaque office. Le pain et le vin, symbole du prophète offert à l’Humanité, sont ainsi partagés à chaque célébration pour symboliser le partage et les liens qui lient ainsi les fidèles de l’Église, ceci, en sa propre mémoire et en celle du Très-Haut qui l’avait envoyé.

Je crois en l'Action Divine;

L’Action Divine se manifeste quotidiennement par la foi des fidèles aristotéliciens. La seule survivance de la Sainte Église à travers les premiers siècles de notre ère et jusqu’à nos jours en est la preuve la plus fondamentale. Persécutés, crucifiés, martyrisés, les premiers Aristotéliciens n’en sont pourtant pas restés à une simple communauté numériquement faible. A travers l’espace et le temps, grâce à la Foi, vivifié par l’Action Divine, l’Aristotélisme s’est développé malgré les contraintes et les vilénies que l’autorité en place infligeait aux premiers fidèles.

L’Action Divine, c’est l’espoir et la Foi, insufflée par Dieu aux hommes à travers l’Église qui canalise et centralise celle-ci pour la redistribuer à l’ensemble des fidèles, animant et inspirant cette volonté de se rapprocher toujours plus du divin à travers les sacrements donnés par la Sainte Institution de Dieu sur Terre elle-même.

L’Action Divine, c’est la sève de l’arbre qui permet à celui-ci de grandir sans cesse, de porter feuilles et fruits…

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;

La Sainte Église Aristotélicienne trouve ses racines à la fois en terre hellénique et en terre sainte. C’est l’union entre les deux enseignements des prophètes Aristote et Christos qui donna naissance à la Sainte Institution. Ils sont le fondement même de la parole divine et sans lesquels l’Église n’existerait pas.

Cependant, c’est à Christos que l’on doit la création institutionnelle de l’Église de Dieu. En effet, lors d’un repas il interpela Titus, l’un de ses apôtres préférés, et le chargea de l’aider à construire l’Église pour la plus grande gloire des Cieux. A ses autres disciples, il confia la lourde tâche de porter la bonne parole à travers l’empire romain qui pourchassait à cette époque tous ceux qui se revendiquaient de la philosophie aristotélicienne.

Aujourd’hui, les évêques sont les successeurs des apôtres de Christos, et le premier d’entre eux est le successeur de Titus, l’évêque de la Ville Éternelle, voilà pourquoi on la nomme «Romaine», c'est également pour cela qu'elle est apostolique.

En outre, elle est «Sainte», car Institution de Dieu. Elle est «Une», car les fidèles ne forment qu’une seule et même famille, dont le père est le Créateur Lui-même. Elle est donc «Indivisible», car «Une». Dieu étant Un, la foi étant basée sur l’amitié unitive, tout schisme est donc considéré comme un reniement de l’Église primaire fondée par Christos, et un reniement d’une partie de la famille à laquelle on appartient, sinon de l’autorité ou de la légitime succession du premier représentant de Dieu sur Terre.

Enfin, par son statut d’institution de Dieu par laquelle Il fait entendre sa voix, la Sainte et Immuable Église Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin. Elle veillera ainsi en bon pasteur, comme le fut Christos, au maintien de l'unité de la Foi, de l'harmonie de la doctrine, et de la concorde entre les croyants.

En la communion des Saints;

Cette réplique est d’une importance majeure, car elle symbolise l’union universelle de l’Église à travers le temps, l’univers visible et invisible. On nomme aussi «communion des Saints» : l’amitié Aristotélicienne.

Lorsque l’on devient fidèle de la Sainte Église Aristotélicienne par le baptême, nous sommes invités à tendre vers le divin. Or, tendre vers le divin, c’est tendre vers l’état de sainteté, état que tout fidèle est invité à atteindre… Pour notre Sainte Mère l’Église, le fidèle est Saint quand il a atteint le paradis solaire, gage d’une vie qui fut vertueuse, du moins, suffisamment pour que le Très-Haut ait accordé Sa confiance et le droit de vivre éternellement dans la Cité Céleste.

À côté des fidèles, devenu saints par leur accession au Paradis solaire, nous trouvons les Saints placer sur un piédestal par la Sainte Église. Ceux-ci sont ceux qui ont eu une vie plus vertueuse encore que la normale. Ils sont distingués, car l’Église est certaine qu’ils ont atteint le Soleil sans entraves ni difficultés. Ils sont élevés en modèle de sanctification et intercèdent auprès du Tout-Puissant lorsque les fidèles d’ici-bas leur adressent des prières.

Enfin, comme nous le spécifions au début de ce paragraphe, la communion des Saints ne se limite pas aux défunts, elle englobe ce que l’on nomme l’Église Militante et l’Église Triomphante. La première étant l’Église d’ici-bas, la seconde étant l’Église des Cieux, toutes deux rassemblées en une seule et même Église pour la plus grande gloire de Dieu.

La communion des Saints doit être, avant tout, une communion de toutes les âmes en Celui qui est la vie, la Lumière et l'Amour.

En la rémission des péchés.

Un théologien du Saint Office, la congrégation qui à pour charge la conservation et l’analyse des écritures et des dogmes, faisait remarquer que les érudits des temps anciens et de nos jours affirmaient par calcul que la Lune était beaucoup plus petite que le Soleil, lui-même immensément plus grand que la Terre. Or, comme nous le savons, le Soleil est la terre d’accueil du Très-Haut pour les âmes des défunts.

Ainsi, nous pouvons donc en déduire, que Dieu, dans son infini sagesse et sa pleine omniscience savait que l’Homme ne serait pas foncièrement mauvais, mais justement qu’il chercherait à se faire pardonner des fautes commises, puisqu’Il a prévu un lieu infiniment plus grand pour les âmes sauvées que pour les âmes damnées.

Avec l’Amour, le Pardon est sans doute le plus beau cadeau que le Seigneur peut nous donner après le don de la vie elle-même. Dieu, dans son infinie mansuétude, pardonne aux hommes leurs fautes, leurs péchés. Cependant, l’homme doit croire en cette rémission, en ce cadeau. Il doit entreprendre cette démarche dans l’optique sincère de se voir lavé du mal commis.

Et c’est par la confession que Dieu nous accorde son pardon. Lorsque l’on partage ses peines et ses regrets avec quelqu’un, un prêtre, on entreprend la démarche de se soulager d’un sentiment, d’un souvenir de culpabilité. «Le commencement des bonnes œuvres, c’est la confession des œuvres mauvaises. Tu fais la vérité et tu viens à la Lumière.»

Parfois, ce sera dans la souffrance que l’on lavera ses péchés, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut la rechercher, car Dieu ne le veut pas ainsi. Si elle se présente, si on la subit, il faut la prendre comme une épreuve à surmonter grâce à la foi retrouvée en la rémission du péché, pour la rendre plus forte encore qu’avant. C’est là, le but de la pénitence, renforcer la Foi à travers un sacrifice du corps et de l’esprit et recouvrer pleinement Dieu et la communion des Saints.

Croire en la rémission des péchés, c’est donc croire en l’infinie bonté du Très-Haut, en son amour infini, en son pardon gracieux et gratuit. La seule rétribution qu’il demande en retour, c’est de l’aimer!

En la vie éternelle.

La vie éternelle sera l’affaire de tout Homme. Qu'il soit bon ou mauvais, après sa mort il sera confronté au jugement divin qui décidera si l’Homme est condamné à l’enfer lunaire ou au paradis solaire pour l’éternité. Le premier est bien entendu un monde de souffrance et de malheurs que se partage les sept ange-démons symbolisant chacun un des grands péchés. Chaque homme jugé indigne du paradis solaire sera affecté à l’un d’eux selon le vice vers lequel il aura le plus tendu.

Le second est le monde de Dieu, le lieu de la Cité Céleste où sont rassemblé l’ensemble des fidèles de la Sainte Église qui ont mené une vie exemplaire, empreinte de vertu. On y retrouve Aristote, Christos, Oane, le premier d’entre les humains à avoir compris Dieu, les sept archanges et les myriades d’anges, les saints, nos frères et nos sœurs en l’Église…

Ceux qui sont dans la gloire du Ciel, auprès du Père universel et créateur, vive pour l’éternité à ses côtés dans la pleine béatitude et l’amour infini du Tout-Puissant. La vie éternelle au sein de l’Église Triomphante de la Cité Céleste est le point d’aboutissement de la Foi du fidèle Aristotélicien.


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Message par Ellyrius Dim 10 Mai 2020 - 13:06


par Monseigneur Scarpia – 1455




Ces trois Credo, bien que non canoniques, paraissent conformes au dogme et instructifs pour nos clercs.

1. Version du 4 mars 1455


Je crois au Trés-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’ a fabriqué avec rien le Ciel et la Terre,
Le Soleil, et tous les petits oiseaux de Lausanne,
Il est le Juge de notre âme ici et à la toute fin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un Grec, fils de Nicomaque et de Phaetis,
Expédié pour étaler sa sagesse
Et les lois divines de l'Univers sur les hommes chahuteurs.

Je crois aussi en Christos, un autre gars mystérieux,
Né de Maria et de Giosep, un couple pas ordinaire.
Il a voué sa courte vie à nous parler du Paradis, du chemin qu’on voyait pas pour s’y rendre.
C’est ce qui lui a coûté la vie par le martyr sous Ponce,
Mais il s’en fichait, c’est ce qu’il voulait pour nous sauver,
Et pour rejoindre la vraie Lumière où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !


2. Version du 15 mars 1455


Je crois au Trés-Haut tout puissant, sans aucun doute,
Créateur du Ciel et de la Terre, des pissenlits et des radis,
De la lune infernale et du paradisiaque Soleil,
Juge de notre âme à l'heure de la dégringolade.

Et en Aristote, son prophète, qui le savait bien lui, le malin,
Car ses parents Nicomaque et de Phaetis, n’étaient pas des tanches,
Que la Créature Sans Nom ne faisait pas le poids devant la sagesse
Et les lois divines de l'Univers qu’il enseignait aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, l’autre illuminé parachuté par le Très-Haut,
Né de Maria et de Giosep à la peau tellement burinée par le Soleil
Qu’il a voué sa vie à nous montrer le chemin du satané Soleil.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous les rayons à qui mieux mieux,
Il a quitté la terre le corps impeccablement bruni couleur de miel des acacias,
Et qu’il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote flanqué du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


3.Version du 6 mai 1455


Je crois au Très-Haut le Créateur tout puissant,
Qu’a créé la parole qui bouscule les silences infinis de la bêtise,
Avec ses syllabes poétiques et douces qui font s’amouracher les âmes les plus ingrates,
Qu’a aussi fabriqué les mots dégoulinant de fiel,
Pour que les plus aventureux et les plus curieux d’entre les hommes, et les femmes aussi,
Puissent s’essayer, parfois à la méchanceté, le plus ordinairement à la médiocrité et à la bassesse,
Et en revenir, la larme au groin et le sourire en coin.

Je crois en Aristote, son prophète,
Un sacré Grec, un adepte de la parlotte, qui donnait de belles leçons,
D’abord à ses géniteurs Nicomaque et Phaetis,
Puis à tous les passants qui passaient sans savoir par ses chemins,
Et qui reçurent pêle-mêle, sagesse et révélations sur les lois divines de l'Univers.

Je crois aussi en Christos, un autre bavard indiscipliné,
Né de Maria et de Giosep, un couple plutôt taiseux.
Il a voué sa courte vie à nous raconter le Soleil et la Lune,
Comment qu’il fallait faire pour se dorer la pilule grâce au premier,
et éviter les froides caresses, parfois bien tentantes, de l’autre.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Que la fulgurance d'Aristote nous accompagne !
Que l'extase de Christos nous transcende!
Que le Très-Haut nous garde !
Ellyrius
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